À première vue, installer une caméra à l’intérieur ou à l’extérieur peut sembler relever de la même logique. Après tout, il s’agit toujours de filmer pour surveiller et protéger mon entreprise ? Pourtant, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la vidéosurveillance intérieure et la vidéosurveillance extérieure répondent à des usages, des contraintes et des objectifs très différents. Et c’est justement là que les erreurs commencent ! Nous constatons souvent sur le terrain que des installations sont pensées de manière uniforme, sans réelle distinction entre les deux environnements. Les dirigeant, faute de temps et de conseils installent des produits et des « fonctionnalités ». Résultat : une vidéosurveillance inefficace, mal exploitée et même source d’erreurs.

Deux environnements, deux réalités
En intérieur, l’environnement est maîtrisé. La luminosité est relativement stable, les distances sont connues, les zones à couvrir sont relativement précises. La caméra sert généralement à identifier, comprendre une situation ou lever un doute après une alarme. Il est donc généralement plus simple de « cadrer » une zone pour la surveiller. En extérieur, c’est une autre histoire ! Les caméras doivent composer avec les éléments : pluie, vent, variations de lumière, ombres, phares de véhicules, végétation en mouvement. En bref, c’est beaucoup plis complexe à gérer. Il est donc nécessaire d’orienter le dispositif de protection vers la surveillance périmétrique, la dissuasion et la détection de comportements anormaux. Penser que le même matériel et les mêmes réglages peuvent fonctionner dans les deux cas est une erreur classique. Une caméra est une caméra dit-on ! Il n’en est rien !
Première erreur fréquente : sous-estimer les contraintes de l’extérieur
C’est probablement l’erreur que nous rencontrons le plus souvent. Installer une caméra extérieure comme on installerait une caméra intérieure, sans tenir compte des contraintes réelles. Les produits sont généralement des modèles différents, il convient donc de choisir un matériel adapté à l’usage. Un mauvais positionnement, un angle trop large, une caméra non adaptée aux conditions de faible luminosité… et très vite, les images deviennent difficilement exploitables. Pire encore, les fausses alertes se multiplient, ce qui finit par décrédibiliser tout le système.
Il est donc plus stratégique de raisonner en amont :
- quelle zone doit réellement être surveillée ?
- à quelle distance ?
- avec quel niveau de détail attendu ?
En extérieur, + n’est pas toujours mieux. Un champ trop large est souvent contre-productif.
Deuxième erreur fréquente : surexploiter l’intérieur
À l’inverse, en intérieur, certaines installations deviennent inutilement complexes. Trop de caméras, des angles redondants, une couverture excessive de zones sans enjeu réel. Nous constatons souvent des caméras installées presque au hasard pour « tout couvrir », sans objectif précis. Or, une bonne vidéosurveillance intérieure doit être fonctionnelle, pas intrusive et surtout pas inutilement lourde à gérer. Il est donc préférable de cibler les points stratégiques : accès, zones sensibles, circulation. Une caméra bien placée vaut mieux que 5 mal pensées.
Vidéosurveillance intérieure et extérieure ne s’opposent pas, elles se complètent. Mais elles ne se conçoivent pas de la même manière. Une installation efficace commence toujours par une réflexion sur l’usage réel, pas par le choix du matériel. Chez MyConnect, nous privilégions cette approche terrain : comprendre le contexte, l’activité et les contraintes avant de proposer une solution adaptée, durable et réellement utile le tout en respectant votre budget !